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Artiste peintre et sculpteur,  passionnée d’art contemporain.

Née à Clermont-Ferrand en Auvergne en 1969 dans une famille d’émigrés, Cristina Rocha habite en France jusqu’à l’âge de 10 ans, âge auquel elle suit sa famille à Estremoz, petite ville du sud du Portugal. Elle garde depuis cette époque une nostalgie de la France.

Pendant toute son enfance et son adolescence, elle consacre son temps libre à la pratique du dessin, de la peinture et à de travaux de poteries et de coutures. Très jeune, le toucher des tissus, les couleurs l’attirent et elle crée des vêtements pour son entourage. Elle oriente rapidement ses études vers l’art grâce à l’influence d’une artiste peintre, professeur d’arts plastiques et directrice du Lycée local, Maria Goncalves. Celle-ci décèle chez la jeune Cristina des prédispositions artistiques et la pousse à travailler et à développer son talent.

A l’âge de 17 ans, Cristina fait découvrir ses passions lors de sa première exposition personnelle dans une petite chapelle. Parmi ses premières réalisations un dessin à l’encre de chine sur une pièce de drap en lin et une sculpture en argile, représentation d’une femme qu’elle revêt de vêtements de sa création. Mode, peinture et sculpture : déjà l’obsession de réunir et fusionner ses 3 passions. Sa famille et ses amis l’encouragent à poursuivre son chemin dans l’art. Pour cela, elle doit partir à Porto en 1992. Elle commence tout d’abord par l’école de designer de mode et participe rapidement à plusieurs concours et à des salons nationaux et internationaux. Elle est invitée à participer au salon international de “FIMI” en Espagne et à celui de “Kind+Jugend” en Allemagne. Pendant ses études, elle travaille comme free lancer pour des boutiques de prêt-à-porter et plusieurs entreprises de vêtements sportswears. Toujours passionnée par l’art, elle continue à peindre et à faire de la sculpture.

En 1996, elle est reçue major au concours d’entrée de l’école des Beaux-Arts de Porto. Elle participe à quelques expositions individuelles et collectives de peintures et sculptures au Portugal. Pendant cette période, l’aquarelle est prédominante. Elle teste des pigments expérimentaux dont son mystérieux pigment marron qui lui permet de créer de grandes tâches qui se fondent avec l’œuvre et donne l’illusion quasi-onirique d’expansion permanente. Avec cette technique, elle peint des portraits et des corps sur des supports de très grande taille. Suite à une exposition qui lui est consacrée, le musée des Beaux-Arts de Porto conserve l’une de ces aquarelles pour sa collection privée exposée régulièrement. Cela lui donne envie de continuer à explorer ces techniques sur d’autres supports. En parallèle, elle est costumière au « TUP » groupe de Théâtre Universitaire de Porto où elle crée et réalise les costumes et les accessoires. Elle découvre avec enthousiasme une autre forme d’art et une autre liberté de créer et de s’exprimer.

Dès l’obtention de son Master en Arts Plastiques/Sculptures, Cristina commence à exposer en France (Paris, Lyon, Aix-en-Provence et Clermont-ferrand). Elle peint surtout en acrylique, avec des couleurs vives et des motifs figuratifs. La texture a une forte présence. L’abstraction au niveau de la peinture prédomine pendant cette période “neuronale”. L’influence de la mode se voit sur ses peintures neuronales, qui ne sont pas sans rappeler des tissus. L’aquarelle continue à être une passion qui se reflète par sa technique dans ses autres peintures. Sa phase suivante aborde des thèmes plus figuratifs qui à travers les symboliques de la corrida exprime des sentiments divergents d’éblouissement face au courage et au duel entre la vie et la mort mais aussi l’aversion liée à la souffrance animale. Ses sculptures représentent tout d’abord des formes géométriques en métal et en acrylique, avec une forte influence de Richard Serra et de Richard Long. Puis vient aussi la figure humaine, avec des corps longilignes très inspirés par Alberto Giacometti. Elle commence ensuite à utiliser la résine, la fibre de verre, l‘argile, le plâtre et le bronze. L’utilisation de nouvelles matières comme la mousse expansive en polyuréthane, l’emmène à créer des formes qui évoquent la nature à la manière de William Tucker puis la renvoie à nouveau vers la figure humaine.

Pour le lancement du film «La Cage Dorée» en Août 2013, elle est invitée par l’observatoire des Lusodescendants et par le consulat français à participer à une conférence et à une exposition à Porto sur le thème de l’émigration. A cette occasion, elle expose des aquarelles auxquelles elle intègre des passeports, des cartes de séjour et des extraits de naissance par une technique d’impression manuelle. Elle effectue aussi les « visages de l’émigration » en sculptures de mousse de polyuréthane et en bois. Parallèlement elle réalise régulièrement des illustrations et des couvertures de livres pour l‘écrivain Isabel Mateus.

En fin d’année de 2013, elle revient en France pour y continuer sa carrière artistique. Les événements personnels de sa vie la pousse toujours plus à faire de l’art et elle rejoint en cela Sigurdur Gudmundsson qui disait “c’est la vie elle-même qui m’a poussé à faire de l’art ; c‘est le flux et le reflux, le jour et la nuit, le soleil et la pluie, l’amour et la peine….”. Elle s’installe à Clermont-Ferrand et prépare actuellement ses prochaines expositions prévues pour 2015 à Genève et à Clermont-Ferrand.